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Expo Photos à Plouharnel

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Logo rose des vents du Festival Escales Photos

OFFICE DE TOURISME

Rond point de l’océan 56340 Plouharnel 02 97 52 32 93 www.plouharnel.fr

MAIRIE

2 place Saint-Armel 56340 Plouharnel 02 97 52 30 90

Marché le vendredi matin.

Des plages et du surf

Située à l’entrée de la presqu’île de Quiberon, au cœur du plus grand espace naturel et dunaire de Bretagne, Plouharnel étire ses 10 km de plage sur la façade atlantique et la baie de Quiberon. Labellisée « Ville de surf » depuis 2016, c’est la destination idéale pour les mordus de la glisse. On y pratique sans modération et en toute saison surf, char à voile, kitesurf…


L’attrait des parcs ostréicoles, le charme du vieux bourg, des villages typiques, des chapelles et abbayes bénédictines sont prétextes à une découverte de l’intérieur par le GR34 ou par la voie verte littorale qui longe le trait de côte du Nord au Sud en direction de Quiberon.

À visiter : les abbayes de Kergonan, le vieux bourg.

édition 2022

carte blanche à Kourtney Roy

Plouharnel aura le plaisir de voir les murs du bourg habillés d’une création exclusive signée Kourtney Roy. La photographe franco-canadienne a relevé le pari, avec l’aide des habitants de la région, d’intégrer différents sites mégalithiques dans son univers photographique si particulier. A mi-chemin entre une science-fiction un peu démodée et une photographie vintage tout droit venue des magazines en papier glacé des années 50,  elle crée des scènes où s’entre-choquent la présence des mégalithes et de personnages semblant venir d’un passé fictif mais chargé de références. Des références à la culture populaire, aux années 80 ou aux figures féminines du cinéma américain. Une photographie qui agit comme un miroir fantastique. 

Kourtney Roy est lauréate de nombreux prix internationaux, véritable poil à gratter poétique, sa photographie convoque un kitch vintage des années 50 mêlé de trash des série B, de glamour sexy et d’un sens unique de l’humour. Adepte de paysages dans lesquels elle s’intègre pour créer une « interruption » ou un dérangement d’une scène par ailleurs ordinaire, l’être, ainsi artificiellement placé dans ces lieux familiers agit en déformant le quotidien, le rendant bizarre et menaçant… les décors qui l’entourent deviennent inattendus et ambigus. Elle a accueilli la carte blanche du festival avec enthousiasme, et elle a trouvé sur notre territoire une aire de jeu à la hauteur de son talent. 

Pour cette dixième édition, le trio Alain Willaume, Denis Bourges et Flore-Aël Surun projettent leur regard sur l’arc des sites mégalithiques du Morbihan sud. Ils appartiennent au collectif « Tendance floue » composé de photographes français primés internationalement pour leurs réalisations à la croisée du social, du culturel, du documentaire et de l’artistique. Ils s’attachent à mettre en exergue la beauté mystérieuse des alignements, mais aussi et surtout à explorer leur épaisseur historique et culturelle: leurs manières de s’intégrer dans un paysage géographique et humain, les multiples façons dont ils ont pu être réappropriés au fil des époques et des contextes, les imaginaires projetés sur ces monuments de pierre immuables.

Au début des années 1970, les gardiens laissent place à l’automatisation des phares en mer. Le photographe Daniel Cariou décide de réaliser un reportage en témoignage de la vie de ces hommes. Il partage pendant une semaine la vie de Jean Golvé et de Philippe Viard gardiens aux Grands Cardinaux, au large d’Hoëdic. 

Plantés comme des pieux dans les vagues, leurs silhouettes à peine esquissées dans les brumes du matin ou illuminées comme des icônes de François Jouas-Poutrel, dans les lumières intenses des ciels de traîne, les phares de mer de notre territoire sont autant ancrés dans le présent de la Bretagne maritime que dans sa mémoire. A la nuit tombée, la constance des signaux qu’ils envoient aux marins illustre avec toujours autant de force la tranquille résistance de ces bâtiments érigés pour le seul salut des hommes.

Extrait du texte de Louis Cozan avec l’aimable autorisation de la revue ArMen.