Festival Escales Photos
DES Expositions Grands FORMATS EN LIBRE Accès
Le festival du Mor Braz accroche depuis 2013 des reportages photos dans 6 communes de la Baie de Quiberon : Locmariaquer, La Trinité-sur-Mer, Plouharnel, Le Palais (Belle-Île-en-Mer), Houat et Hoëdic. Cette année, entant que commune associée, Arzon accueille des expositions Escales Photos.
















ESCALES PHOTOS
10ème ANNIVERSAIRE
2022 est un millésime particulier pour le festival Escales Photo car il fêtera cette année sa dixième édition !
Depuis juin 2013, Escales Photos a produit 36 expositions, accroché plus de 750 photographies grand format à même les murs des villages, et confié la réalisation de sujets photographiques à des artistes photographes venus du monde entier.
Cette année encore 3 nouvelles créations originales vous sont proposées, elles seront accompagnées par une sélection des expositions des années précédentes pour que toutes et tous que vous soyez d’Hoedic, de Belle-île ou de Plouharnel puissiez découvrir tous ces regards qui se posent sur votre territoire.
Nous avons aussi choisi cette année d’intégrer une thématique aux expositions nouvellement créées. En effet, en partenariat avec Paysage de Mégalithes nous produisons 3 expositions qui proposent chacune un regard différent sur l’une des particularités les plus spectaculaires de notre région : la richesse de ses sites mégalithiques.
D’Arzon à Erdeven, en passant par Houat et Hoedic, nous avons demandé à la Canadienne Kourtney Roy, à l’Espagnol Israel Arino et Clara Gassull, ainsi qu’à trois photographes du collectif français Tendance Floue de nous faire voir ce que ces lieux leur inspirent.
Locmariaquer accueillera le travail singulier d’un photographe qui prend le temps de la pose. Moyen format et chambre photographique sont les outils de prédilection d’Israël Arino qui est parti à la rencontre avec Clara Gassull, de tous ceux qui vivent au milieu des menhirs, dolmen et autres tumulus. Archéologues, techniciens mais aussi habitants ou simplement amoureux des pierres ont accepté de prendre le temps d’être photographiés comme il y’a 150 ans, à la chambre photographique, en tenant la pose. Certains d’entre eux se sont prêtés au jeu de l’interview et grâce à Paysage de Mégalithes et Glaneurs de Mémoires vous pourrez entendre leur confidence tout en voyageant dans l’univers en noir et blanc des pierres ancestrales.
Quant à Plouharnel, elle aura le plaisir de voir ses murs habillés d’une création exclusive signée Kourtney Roy. La photographe franco-canadienne a relevé le pari, avec l’aide des habitants de la région, d’intégrer différents sites mégalithiques dans son univers photographique si particulier. A mi-chemin entre une science-fiction un peu démodée et une photographie vintage tout droit venue des magazines en papier glacé des années 50, elle crée des scènes où s’entre-choquent la présence des mégalithes et de personnages semblant venir d’un passé fictif mais chargé de références. Des références à la culture populaire, aux années 80 ou aux figures féminines du cinéma américain. Une photographie qui agit comme un miroir fantastique.
Plouharnel, décidément très gâtée cette année, accueillera également l’exposition à 6 yeux du collectif Tendance Floue. Il y sera question de terre, de ciel et de pierre ! Denis Bourges, Alain Willaume et Flore-Aël Surun accrocheront leur regard sur les murs de l’île. Interface entre le ciel et la terre, constructions humaines nimbées de mystères et sujets aux croyances les plus variées, les 3 photographes ont cherché à faire émerger toutes les facettes de ces monuments multi-millénaires qui fascinent autant qu’ils déroutent le visiteur.
Et bien sûr à La Trinité sur Mer, Le Palais, Houat ou cette année Arzon vous pourrez redécouvrir ou découvrir le surprenant « Mor-Braz enchanté » de Franck Betermin, « La vie Ici, la vie là-bas » de Fabrice le Henanff et Fabrice Picard ou encore « Vacances à Belle-île » de Pierre Jamet.
A très bientôt au détour d’une de nos ruelles !
L’équipe du Festival Escales Photos
KOURTNEY ROY
Lauréate de nombreux prix internationaux, véritable poil à grater poétique, la photographie de Kourtney Roy convoque un kitch vintage des années 50 mélé de trash des série B, de glamour sexy et d’un sens unique de l’humour. Adepte de paysages dans lesquels elle s’intègre pour créer une « interruption » ou un dérangement d’une scène par ailleurs ordinaire, l’être, ainsi artificiellement placé dans ces lieux familiers agit en déformant le quotidien, le rendant bizarre et menaçant… les décors qui l’entourent deviennent inattendus et ambigus. Elle a accueilli la carte blanche du festival avec enthousiasme, et elle a trouvé sur notre territoire une aire de jeu à la hauteur de son talent.
ISRAËL ARIÑO & CLARA GASSULL
Fort d’une expérience de plusieurs années et d’une reconnaissance artistique et professionnelle dans le domaine des techniques anciennes de photographie, Israël Ariño, propose de réaliser un travail de portraits contextualisés à la chambre photographique. Il entend créer ainsi une passerelle visuelle entre une thématique qui fait appelle à la mémoire des hommes et de la pierre et le procédé photographique qui s’inscrit dans un temps long et non dans l’immédiateté. En collaboration avec Paysages de Mégalithes, Israël Ariño et Clara Gassull feront le portrait à la chambre d’une vingtaine d’habitants. Une captation sonore donnera à entendre sur le site de l’exposition l’histoire que chacun d’entre eux entretient avec le lieu de la photographie.
COLLECTIF "TENDANCE FLOUE"
Alain Willaume, Denis Bourges et Flore-Aël Surun, projetent leur regard sur l’arc des sites néolithiques du Sud Morbihan adossé à l’Océan. Ils appartiennent au collectif «Tendance Floue». Les trois photographes développent, face aux mégalithes, une démarche qui obéit au parti-pris d’en saisir le mouvement, le mode d’apparition, dans une sorte d’improvisation. Ils s’attachent à mettre en exergue la beauté mystérieuse des alignements, mais aussi et surtout à explorer leur épaisseur historique et culturelle : leurs manières de s’intégrer dans un paysage géographique et humain ; les multiples façons dont ils ont pu être réappropriés au fil des époques et des contextes ; les imaginaires projetés sur ces monuments de pierre immuables.
TOUTES LES EXPOS
Locmariaquer accueillera le travail singulier d’un photographe qui prend le temps de la pose. Moyen format et chambre photographique sont les outils de prédilection d’Israël Arino qui est parti à la rencontre de tous ceux qui vivent au milieu des menhirs, dolmen et autres tumulus. Archéologues, techniciens mais aussi habitants ou simplement amoureux des pierres ont accepté de prendre le temps d’être photographiés comme il y’a 150 ans, à la chambre photographique, en tenant la pose. Certains d’entre eux se sont prêtés au jeu de l’interview et grâce à Paysage de Mégalithes et Glaneurs de Mémoires vous pourrez entendre leur confidence tout en voyageant dans l’univers en noir et blanc des pierres ancestrales.
Réinvestir le passé pour valoriser le présent, tel est le challenge de cette série dont la réalisation a été confiée au regard malicieux et décalé de ce photographe Concarnois. Ce reportage sur le costume breton du Mor Braz met en scène une ou plusieurs personnes dans leur réalité d’aujourd’hui mais vêtue(s) d’un costume ancien. Le message véhiculé par l’image se fait sur trois niveaux: un clin d’œil à la tradition, un lien étroit avec le terroir breton et en filigrane la fierté des origines sans nostalgie car ancrée dans le temps présent et la modernité.
Plouharnel a le plaisir de voir ses murs habillés d’une création exclusive signée Kourtney Roy. La photographe franco-canadienne a relevé le pari, avec l’aide des habitants de la région, d’intégrer différents sites mégalithiques dans son univers photographique si particulier. A mi-chemin entre une science-fiction un peu démodée et une photographie vintage tout droit venue des magazines en papier glacé des années 50, elle crée des scènes où s’entre-choquent la présence des mégalithes et de personnages semblant venir d’un passé fictif mais chargé de références. Des références à la culture populaire, aux années 80 ou aux figures féminines du cinéma américain. Une photographie qui agit comme un miroir fantastique.
Exposition à 6 yeux du collectif Tendance Floue. Il y sera question de terre, de ciel et de pierre ! Denis Bourges, Alain Willaume et Flore-Aël Surun accrocheront leur regard sur les murs de Plouharnel. Interface entre le ciel et la terre, constructions humaines nimbées de mystères et sujets aux croyances les plus variées, les 3 photographes ont cherché à faire émerger toutes les facettes de ces monuments multi-millénaires qui fascinent autant qu’ils déroutent le visiteur.
Au début des années 1970, les gardiens laissent place à l’automatisation des phares en mer. Le photographe Daniel Cariou décide de réaliser un reportage en témoignage de la vie de ces hommes. Il partage pendant une semaine la vie de Jean Golvé et de Philippe Viard gardiens aux Grands Cardinaux, au large d’Hoëdic.
Louis Gain est originaire d’une famille singulière du Cotentin, composée de scientifiques, d’artistes et d’aventuriers, les mêmes personnes cumulant souvent les trois disciplines. En 1908, il embarque à bord du Pourquoi-pas ? du Commandant Charcot, partant parmi les pionniers pour l’Antarctique où tout est à explorer. Le voyage dure deux ans. En plus de résultats scientifiques conséquents, Louis Gain en reviendra avec d’impressionnantes photographies. En 2008, l’équipe de « Pôle sensible » est retournée sur ses traces, avec un appareil panoramique, revisitant sa pratique de photographe naturaliste. L’exposition est un hommage à ces explorateurs visionnaires. Ils ont ouvert la voie à la recherche en Antarctique, aujourd’hui « continent de science et de paix » qui joue un rôle clé dans la compréhension de notre planète.
“Pouces” (comme sont nommés communément les pouces-pieds à Belle-Île) est l’histoire de deux pêcheurs de l’extrême qui, accrochés aux cailloux battus par le sac et le ressac au large des aiguilles de Port Coton, cherchent souvent au prix d’un véritable danger à arracher à la roche le précieux crustacé qui se retrouvera quelques heures plus tard sur les tables ibériques. Erwan Amice a accompagné ces hommes en pleine action pendant l’hiver 2014 et a ramené une moisson d’images qui prouve s’il était besoin, que le Mor Braz reste une mer d’où l’homme extrait de quoi vivre.
La dernière création du malicieux photographe Franck Betermin : « Le Mor Braz enchanté » où comment mêler poésie, humour et patrimoine !
Moins connu pour ses activités en recherches marines que celles du nautisme, de l’ostréiculture ou de la pêche côtière, le Mor Braz connaît cependant des travaux réguliers en Sciences de la mer. En effet, des équipes de chercheurs d’organismes d’état mais aussi de bureaux d’études en environnement travaillent toute l’année dans cette zone maritime très particulière. Ce milieu qui subit de fortes pressions d’origine humaine, doit être mieux connu pour mieux le préserver. Erwan Amice nous fait découvrir au travers de ses images 2 acteurs majeurs de la biodiversité marine en Mor Braz que sont la coquille Saint-Jacques et les bancs de Maërl. Il nous emmène ensuite à la découverte de la bio-acoustique en baie de Quiberon.
Lièvre de mer, ophiure, littorine, helcion, porte écuelle… autant d’espèces qui peuplent nos estrans. Autant d’animaux qui nous emmènent dans un micro univers dont Katel Mary extrait la fragilité, la grâce et la beauté avec une poésie qui émerveille. Katel a promené son œil averti et son objectif macro d’Hoëdic, à Locmariaquer en passant par La Trinité-sur-Mer. Grâce à elle nous sommes en mesure de nous enthousiasmer pour ce monde en miniature et de veiller à sa protection.
C’est dans la mouvance des grands photographes humanistes de son temps que Pierre Jamet a saisi des scènes de la vie à Belle-Île-en-Mer. Par l’intermédiaire de ses photographies, il nous transmet à la fois un témoignage important de l’histoire belliloise et la poésie d’une époque où rêves et réalités se mêlaient avec bonheur et simplicité.
Rencontres avec des hommes et des femmes qui venus d’un ailleurs proche ou lointain pour se construire une vie ici dans le Mor Braz (Morbihan).

Exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles, BLUE EYES, « Portraits de Navigateurs » deviendra « Tous les marins ont les yeux bleus » sous la plume de Maylis de Kerangal. Maud Bernos a capturé durant trois ans – en noir & blanc à l’Hasselblad – le regard de ses héros à leur retour à terre, à l’arrivée de la course. Ce sujet, succès d’édition n’avait jamais été exposé en grand format extérieur.
Dans le livre « Tous les marins ont les yeux bleus » Maylis de Kerangal écrit : « ce sont des portraits photographiques, des portraits de marins. Tous ont été réalisés selon un mode opératoire identique -même lumière, même format, même objectif, un Hasselblad argentique – et dans une situation précise celle d’un retour de mer, d’un retour à terre parmi les hommes.” Maud Bernos nous propose une sélection de 20 de ses portraits.

Au fil des éditions d’Escales Photos et depuis presque une dizaine d’années, c’est une véritable histoire que le festival a tissé et qu’il raconte aux visiteurs. Une histoire faite de récits photographiques tantôt teintés de réalisme, de poésie, de mélancolie, d’humour, de savoir, de beauté ou d’espièglerie. Trouver l’histoire derrière la photo… Car il y en a une, forcément, dans cette itinérance, le long des rues, les clichés ne se contentent pas de s’ajouter les uns aux autres, ils sèment des indices qui donneront un sens nouveau au regard que vous portez sur le Mor Braz, sur la mer et sur les hommes qui en vivent. À chaque visiteur de décrypter la clé qui révélera l’invisible.
Un projet à l'échelle d’un territoire entre îles et continent
Le festival Escales Photos est la seule manifestation culturelle qui expose de la photographie grand format sur 6 communes du Morbihan en Bretagne. Présente sur le littoral français à Locmariaquer, La Trinité-sur-Mer, Plouharnel, Le Palais (Belle-Île), Houat et Hoëdic, Escales Photos s’attache à raconter sous la forme de reportages photographiques accrochés à même les murs des maisons des villages l’histoire, la vie, les richesses, les particularités de son territoire et des habitants qui l’occupent.
Depuis 6 ans de mi juin à fin octobre, ce sont plus d’une vingtaines de travaux photographiques d’archive ou de commande qui ont été présentés. Des photographes bretons, français ou étrangers sont venus poser leur regard sur les réalités de ce bout de terre bordé par le golfe du Morbihan à l’est et la presqu’île de Quiberon à l’ouest.
Chaque année, la recherche des thématiques, la sélection des images et l’implantation sur les sites font l’objet d’une scénographie minutieuse.
Tous les ans un circuit photographique est ainsi proposé aux touristes et aux habitants pour découvrir une facette de la région qu’il est souvent difficile d’approcher : la pêche évidemment dans tous ses métiers (les pêcheurs de pouce pieds à Belle-Île, les marins pêcheurs de Houat, la pêche côtière vue par un photographe pêcheur américain…), mais aussi la faune, la fragilité du littoral, des témoignages sur les métiers d’autrefois aujourd’hui disparus (les gardiens de phare) et l’ouverture vers l’ailleurs et l’autre qui partage bien souvent les mêmes préoccupations (regard croisé sur Houat et Madagascar ou sur le transport maritime à Manhattan et sur nos îles). Une belle place est faite tous les ans à la photographie d’autrefois avec des sujets emprunts d’humanisme poétique.
Escales Photo vous ouvre les portes du Mor Braz alors bon voyage !